Métier

Passion infirmière

DÉFINITION DU MÉTIER

Les infirmières dispensent des soins de nature préventive, curative ou palliative, visant à promouvoir, maintenir et restaurer la santé, ils contribuent à l’éducation à la santé et à l’accompagnement des personnes ou des groupes dans leur parcours de soins en lien avec leur projet de vie. Les infirmières interviennent dans le cadre d’une équipe pluriprofessionnelle, dans des structures et à domicile, de manière autonome et en collaboration.

 

Les missions principales sont :

Le métier en image

C’est à l’initiative du CEFIEC, que Caroline Philibert a réalisé un court métrage « Passion infirmière ». Il relate le métier d’infirmier(ère), des bancs de l’institut à la pratique professionnelle.

« Est considéré comme exerçant la profession d’infirmière ou d’infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu.
L’infirmière ou l’infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d’éducation de la santé et de formation ou d’encadrement… »

Article L.4311-1 du code de la santé publique.

Les dispositions relatives à l’exercice de la profession sont incluses dans le Code de la Santé Publique. Des lois et textes réglementaires (décrets, arrêtés…) prescrivent le cadre et les modalités de l’exercice infirmier.

Les dispositions réglementaires

Relatives notamment :

La profession infirmière évolue au rythme des avancées techniques, médicales, sociales et réglementaires.

Les dispositions législatives

Articles L.4311-1 à L.4311-29 du Code de la Santé Publique.

L’infirmier(ère) doit être capable de répondre aux besoins de santé des personnes dans le cadre d’une pluriprofessionnalité.

Confrontés à la souffrance, à la douleur, à la recherche d’une solution à leurs problèmes de santé et d’un soulagement, les malades se tournent de façon spontanée vers l’infirmier(ère).

La personne prise en soins attend une réponse adaptée à son état de santé. Elle repère le professionnalisme du soignant dans le comportement, les actes et les paroles de celui-ci.

Aussi, l’infirmier(ère) doit faire preuve :

Modalités d’exercice :

Il est indispensable de savoir que la permanence des soins est à assurer 24 h sur 24 h pendant les 365 jours de l’année, et que le plus souvent l’infirmier(ère) est le pivot de la continuité et de la coordination des soins et actions des professionnels du soin.

Ainsi, l’infirmier(ère) est confronté(e) le plus souvent à des horaires postés : matin, après midi, nuit, y compris week-end et jours fériés.

Les activités et compétences précises de l’infirmier(ère) sont formalisées dans des référentiels. Ils formalisent les capacités devant être maîtrisées par les professionnels et attestées par l’obtention du diplôme d’Etat d’infirmier.

Le référentiel d’activités de l’infirmier(ère) définit 9 activités :

Le référentiel de compétences définit 10 compétences :

Le diplôme d’Etat Infirmier offre à son titulaire une mosaïque de perspectives et de situations professionnelles. Selon les lieux et les personnes, l’infirmier(ère) peut avoir l’impression d’exercer à chaque fois un métier différent.

 

De part sa formation initiale polyvalente, l’infirmier(ère) est préparé(e) à travailler dans tous les secteurs de santé, qu’il s’agisse du secteur hospitalier ou extrahospitalier, dans la fonction publique ou dans le secteur privé à but lucratif ou non.

 

On peut définir 4 grands secteurs d’activités présentant des prises en charge spécifiques :

 

L’exercice infirmier est également possible en libéral, soit en cabinet individuel, soit en association avec d’autres infirmiers.

Certaines infirmières font le choix de s’impliquer professionnellement dans des missions humanitaires.

Le métier offre de multiples perspectives de carrière, tant en matière de spécialisation que d’encadrement.

Les titulaires du Diplôme d’Etat d’Infirmier peuvent s’engager dans des formations de spécialisation :

Par ailleurs une infirmière qui souhaite développer des compétences particulières peut le faire dans le cadre de formations spécifiques telle que la prise en charge de la douleur, les soins palliatifs, l’éducation thérapeutique, l’hygiène… Ces formations permettent d’obtenir une expertise dans le domaine, mais elles ne sont cependant pas diplômantes.